Pourquoi faut-il toiletter son chien ?

Retirer les salissures

Certains chiens adorent se rouler dans la boue, parfois même dans d’autres substances, voire se frotter contre une carcasse (souris, oiseau, etc.). Il semblerait qu’il s’agisse là d’un comportement ancestral que le chien a conservé du loup qui se roulait sur les carcasses pour masquer sa propre odeur des autres animaux, parmi d’autres théories.
Quoi qu’il en soit, un chien peut se rouler dans de nombreuses substances qui nécessitent alors de le laver non seulement pour maintenir une bonne hygiène mais aussi car certaines substances (comme l’essence) peuvent être nocives pour sa peau et pour lui-même, notamment s’il se lèche et ingère ces substances. Par ailleurs, il est nécessaire de laver un chien après un moment passé à la plage afin de retirer le sel et le sable pouvant être irritants pour sa peau.

Éviter la formation de nœuds

En fonction du type de poil du chien, notamment chez les chiens à poils longs, bouclés ou encore frisés, un brossage régulier voire quotidien chez certaines races est nécessaire pour éviter la formation de nœuds. En effet, avec des nœuds présents au sein du pelage, des problèmes de peau peuvent survenir comme des irritations, la présence de parasites, des infections voire des blessures.

Éviter les épillets

Les épillets sont des petits épis secs que l’on retrouve dès le printemps et en particulier durant l’été. Avec leur extrémité perforante, ils arrivent à se loger n’importe où sur le corps (en particulier les espaces entre les doigts, les oreilles, ou encore le nez) en s’accrochant aux poils. Ils peuvent par la suite traverser la peau et migrer dans le corps. En plus d’être douloureux, ils peuvent être à l’origine de graves lésions. Ainsi, un toilettage estival est recommandé pour les chiens prédisposés, notamment à poils longs et bouclés, afin d’éviter qu’ils capturent ces herbes. De plus, une vérification minutieuse après chaque balade est préconisée, surtout au niveau des oreilles et des pattes, afin de détecter la présence éventuelle d’un épillet.