Belle-Île-en-Mer, un lieu d’exception !

Belle-Île-en-Mer fait partie de ces lieux magiques, aujourd’hui rares, qui ont su préserver leur patrimoine autant humain que naturel. Comme toute île, Belle-Île possède son rythme propre et ses paysages à nul autre pareil. Mais outre cette nature préservée, Belle-Île, c’est aussi une animation culturelle très vivante et un plein d’activités dédiées aussi bien à la découverte qu’à la détente.

Du soleil dans le cœur…

Vous pourrez profiter du soleil, car l’île jouit d’un microclimat tout à fait avantageux. Vous y trouverez parfois de la végétation méditerranéenne, comme des palmiers, de la vigne ou des figuiers.
L’île, la plus grande de Bretagne, s’inscrit dans une forme de 17 km sur 9 km et culmine à 70 mètres. Elle est entaillée de nombreux petits vallons charmants à parcourir. Vous y découvrirez quatre communes (Bangor, Sauzon, Le Palais et Locmaria), mais aussi plus d’une centaine de petits hameaux. N’hésitez pas à tenter la baignade sur les plages de sables fins, dont la plus pittoresque est sans doute celle de Port Donnant, un peu au nord du Castel Clara. Criques rocheuses, plages secrètes, coteaux fleuris, villages colorés, citadelles, vous découvrirez à Belle-Île une lumière caractéristique et une délicieuse sensation de bout du monde, un véritable paradis.

Les aiguilles de Port Coton :
la côte sauvage des impressionnistes

La visite de cette pointe avancée permet de découvrir la sinuosité de la côte, îlots et rochers de toutes formes dont les aiguilles de Port Coton. Leur appellation vient de l’écume fouettée qui, par gros temps, forme de gros flocons mousseux semblables à du coton. Le peintre Claude Monet, qui habitait à Kervilahouen, à deux pas de là, a révélé en quelques toiles célèbres la beauté de ces roches dentelées.

Le grand phare

Sur la commune de Bangor, édifié selon les plans de l’ingénieur Fresnel, le Grand Phare, situé à Kervilahouen, est entré en service en 1836. Haut de 52 mètres, on y découvre par temps clair de très beaux points de vue panoramiques sur toute l’île. Le rez-de-chaussée regroupe une exposition permanente de l’univers des phares et de la nature.

L’Église de Locmaria

La première église de Locmaria aurait été consacrée en 1070. Elle serait donc la plus ancienne de l’île, et se caractérise par grand corps d’édifice avec le grand autel au pignon du levant, par deux bras ornés de chapelles, par un clocher en aiguille, par son toit en lambris des charpentes sous la couverture en ardoises.

La Belle Fontaine

L’aiguage Vauban, situé à Le Palais, est une citerne, héritage incontestable du XVIIIe siècle appelé communément par les Bellilois « Belle Fontaine ». Elle représente l’un des vestiges militaires les plus importants de l’île.
Construit sous Vauban, son initiateur autour de 1703, cet édifice permettait aux navires d’État et de commerce de venir s’approvisionner en eau douce sur la côte. Plus qu’un simple réservoir, la Belle Fontaine est un monument surprenant. À la fois par sa complexité mais aussi par le site naturel dans lequel il fut bâti, en fond de l’anse de Port Larron, le monument attise les curiosités des historiens ou des visiteurs qui se rendent sur l’île.

Le pointe des Poulains
et Sarah Bernhardt

Cap vers le nord-ouest, lové dans un site incomparable à l’entrée d’un aber profond, Sauzon est devenu un agréable port de plaisance. Un phare domine, «Ber er Pollen» («pointe des rochers isolés» en breton). C’est l’un de plus beaux sites de l’île. Tombée sous le charme des lieux, Sarah Bernhardt y acquiert en 1894 le fort et y séjournera pendant près de trente années.
L’île des Poulains, classée « site naturel protégé », et la muséographie de la tragédienne sont accessibles au public. À ne rater sous aucun prétexte !